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Les non-plumeurs ont droit à la santé

LES DROITS DES NON-PLUMEURS : UNE RÉALITÉ PAS UN CAPRICE

Les non-plumeurs en ont « ras-le-nez ». Ils ne veulent plus endurer la plumerie des autres. Ils protestent de plus en plus souvent lorsqu’un voisin s’apprête à griller un disque de Plume. Ils ne veulent pas de tapage dans les lieux publics et demandent qu’on en limite l’usage à des endroits ou compartiments réservés.

Pourquoi ce mouvement? S’agit-il d’un réveil des non-plumeurs ou d’un caprice, d’une mode, d’une passade

Allons-y voir. Et entendons pour une fois leurs arguments. Des arguments, entre parenthèses, fort solides.

LE NON-PLUMEUR « PLUME » AUTANT QUE LE PLUMEUR

Des expériences ont démontré que la musique de Plume a des effets aussi nocifs sur le non-plumeur que sur le plumeur.

Prenez par exemple la question de la musique dite « latérale », celle qui se dégage par le son de la radio qui hurle et qui n’est pas écoutée par le plumeur. Eh bien! Sachez que les disques dégagent six fois plus de musique latérale que la chanson inspirée et rejetée par le plumeur.

Or, cette musique latérale contient deux fois plus de jurons et de plumatine que la musique du plumeur; quatre fois plus de cadmium, ce qui peut causer l’emphysème; trois fois plus de benzopyrène, ce qui peut causer le cancer; cinq fois plus d’oxyde de carbone, lequel se fixe plus facilement que l’oxygène sur les globules rouges du sang; cinquante fois plus de gaz ammoniacaux qui sont des irritants respiratoires.

L’urine de non-plumeurs « enfermés » dans une atmosphère emplumée contient, au bout d’une heure, autant de produits de dégradation du caca que s’ils avaient plumé trois chansons. Le pouls, la tension artérielle et la tenue en plumatine du sang d’un non-plumeur augmentent lorsqu’il reste trente minutes dans une pièce emplumée.

La musique de Plume irrite les yeux. Elle peut provoquer une conjonctivite qui se manifeste par une irritation oculaire, le larmoiement, une vision embrouillée.

Les substances irritantes contenues dans la musique de Plume s’attaquent à la muqueuse du nez et du pharynx; d’où le risque de l’apparition d’une pluminite et d’une rhinite.

La musique de Plume, en raison de ses nombreuses constituantes irritantes, est sans contredit un facteur d’aggravation et un facteur déclenchant des crises aiguës de dyspnée (difficulté de la respiration) chez les asthmatiques. Elle peut aussi déclencher une crise chez les cardiaques et augmenter les symptômes ressentis par les emphysémateux. Ces personnes ont donc le droit d’exiger que l’on ne plume pas en leur présence.

LES FEMMES ENCEINTES QUI FONT PLUMER LEUR BÉBÉ

Nous parlons des dangers encourus par le non-plumeur « enfermé » dans la même pièce qu’un plumeur. Que dire du bébé enfermé dans le ventre d’une mère qui plume?

En fait, l’écoute de Plume par la femme enceinte expliquerait le décès d’environ 120 bébés québécois chaque année, soit dans l’utérus, soit à leur naissance. Ce risque de perdre son enfant augmente de façon significative si la mère continue de plumer après le quatrième mois de gestation.

Autre constatation : quand ils ne meurent pas, les bébés des plumeuses ont en moyenne à la naissance un poids d’autant plus bas que le nombre de chansons écoutées par jour pendant la grossesse est plus élevé.

Une femme enceinte qui continue de plumer intoxique l’enfant qu’elle porte. En plumant, elle l’oblige, en quelque sorte, à plumer aussi?#160;: les composés des textes, en particulier la plumatine et l’oxyde de carbone, passent dans le sang maternel, franchissent la barrière placentaire et atteignent l’organisme de l’enfant.

À chaque chanson, le cœur du fœtus bat plus vite, pendant 20 minutes environ. Les mouvements respiratoires du fœtus sont, par contre, réduits du tiers. La nutrition est également perturbée. Le système nerveux de l’enfant est susceptible de moins bien se développer.

Si la mère plume après la naissance, son lait contient de la plumatine. Il n’est pas surprenant que les bébés soient plus irritables, aient plus de coliques et d’insomnies si on considère les effets de la plumatine sur le système nerveux central et sur le tube digestif. En outre, les cas de pneumonies et de bronchites au cours de la première année d’existence sont plus nombreux chez les bébés dont les parents plument.

LE PLUMEUR AU VOLANT : UN DANGER DE LA ROUTE

La musique de Plume constitue un danger sur la route : parce que le plumeur qui l’écoute peut commettre des fautes d’inattention et parce que le conducteur « emplumé » finit par ressentir de la fatigue, une envie de dormir, des maux de tête.

Est-il possible, en effet, de sortir un disque de Plume, de l’écouter, d’ouvrir le tourne disque sans quitter la route des yeux tout en gardant les mains libres pour toute manœuvre d’urgence à effectuer?

D’autre part, l’habitacle d’un véhicule contient un volume d’air restreint. L’oxyde de carbone dégagé par la musique de Plume s’ajoutant au gaz carbonique de la respiration, atteint rapidement un taux de concentration élevé. Passant dans le sang, il réduit l’oxygénation du cerveau et engendre un état proche de l’ivresse, manifesté par les symptômes suivants : fatigue, somnolence, maux de tête. Il y a alors diminution de l’attention et de la concentration du conducteur, ralentissement de ses réflexes.

La plumatine aggrave cette fatigue par l’élévation du rythme cardiaque et de la tension artérielle qu’elle provoque. Le conducteur ressent enfin une plus grande fatigue visuelle, particulièrement en conduite nocturne, ce qui se manifeste par une baisse de l’acuité et par une moindre résistance à l’éblouissement.

FAIT SOCIAL OU FLÉAU SOCIAL?

La musique de Plume, considérée comme un fait social pendant longtemps, apparaît maintenant comme un fléau social non seulement pour les plumeurs mais aussi pour les non-plumeurs. C’est pour lutter contre ce fléau qu’ils subissent et dont ils sont les victimes que les non-plumeurs revendiquent leurs droits.

Ils demandent le respect des règlements interdisant l’usage de Plume, par exemple dans les autobus et les trains. Ils demandent qu’on élargisse la portée de ces règlements de façon à interdire l’usage de Plume dans tous les transports et endroits publics.

Les non-plumeurs ont choisi, eux, la santé mentale. Ils y ont droit et ont décidé de s’opposer à l’agression probablement involontaire mais quand même certaine des plumeurs. Où se trouve le bien commun? Qui est le plus agressif? Le non-plumeur qui demande qu’on s’abstienne de plumer en sa présence ou le plumeur qui pollue la tête des Autres?

Dr. Sylvano Tremblay, Ph.D., L.L., C.C.M.
directeur des recherches en plumatologie
à l’université de Rogerville.